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Toxicologie

samedi 31 mars 2012, par Marie-Claude

Ces critères de mesure sont utilisés pour tout produit chimique qui est administré dans un organisme vivant....dont les médicaments ! Ces définitions sont prises dans wikipédia. Ce sont des noms que vous avez entendu dans le reportage "Notre poison au quotidien" passé sur Arte mardi 15 mars de Marie Anne Robin.

NOAEL

NOAEL est l’acronyme qui désigne une unité de mesure utilisée en toxicologie et radiotoxicologie et plus particulièrement dans le domaine des faibles doses.

Cette unité désigne la dose sans effet toxique (de l’acronyme anglais « No Observable Adverse Effect Level »), c’est-à-dire la dose la plus élevée d’une substance pour laquelle aucun effet toxique (adverse) n’est observé[1].

La FDA, dans ses recommandations, utilise la NOAEL (plutôt que la NOEL) pour le calcul de base de la première dose d’exposition chez l’homme.

Dose journalière admissible : DJA

La dose journalière admissible (DJA) (en anglais, Acceptable Daily Intake ou ADI) représente la quantité d’une substance qu’un individu moyen de 60 kg peut théoriquement ingérer quotidiennement (tous les jours), sans risque pour la santé. Elle est habituellement exprimée en mg de substance par kg de poids corporel[1].

Le concept de DJA a été inventé par le professeur René Truhaut, membre de l’académie des sciences[2] . Il a été introduit pour la première fois en 1961 par le comité international mixte FAO/OMS d’experts sur les additifs alimentaires (JECFA) et plus tard utilisé par le Conseil de l’Europe[1].

Au début du XXIe siècle, la DJA est le meilleur outil pour exprimer la relation entre l’innocuité d’un additif et la consommation par l’homme. Elle représente une estimation de la toxicité chronique (à long terme)[3].

La DJA est calculée pour une substance, et ne tient pas compte d’effet synergiques possibles lorsque cette substance est associée à une autre. Elle est fixée suite à un examen approfondi de toutes les données et études scientifiques disponibles la concernant.

Le calcul de la dose journalière admissible pour l’homme est basé sur le seuil maximum de consommation au-delà duquel les premiers effets toxiques sont observables. Ce seuil est aussi appelé dose sans effet (DSE) (ou NOAEL : No Observable Adverse Effect Level (en)). La DSE est déterminée par les expérimentations animales ou bien humaines. On obtient alors la DJA en divisant par un facteur 100 à 1000 la DSE afin de prendre en compte les variations quand on extrapole de l’animal à l’homme[3]. Ce coefficient de sécurité varie suivant la classification de la substance active, par exemple il est de 100 pour les composés non cancérigènes[4].

Dose létale 50 DL50

La dose létale 50 ou DL50 (LD50 en anglais pour Lethal Dose 50) ou CL50 (concentration létale 50) est un indicateur quantitatif de la toxicité d’une substance. Cette notion s’applique également aux irradiations.

Cet indicateur mesure la dose de substance causant la mort de 50 pour 100% d’une population animale donnée (souvent des souris ou des rats) dans des conditions d’expérimentation précises. C’est la masse de substance nécessaire pour tuer 50 pour 100des animaux dans un lot. Elle s’exprime en milligrammes de matière active par kilogramme d’animal. Plus ce chiffre est petit, plus la substance est toxique. Cette dose n’est valable que pour une espèce précise (le plus souvent le rat) et un mode d’introduction précis dans l’organisme (ingestion, inhalation, application cutanée). Notons toutefois que la DL 50 peut varier, parfois fortement, en fonction du solvant utilisé ainsi qu’en fonction du sexe de l’animal. Ces chiffres ne sont pas directement extrapolables à l’homme.

La DL 50 est le plus souvent exprimée pour une ingestion orale chez le rat. La DL 50 mesurée par application dermale ( sur la peau) chez le lapin donne une information complémentaire sur le danger d’une substance. La valeur par ingestion est le plus souvent plus faible que la valeur dermale.

Ces mesures ne donnent toutefois qu’une idée partielle de la toxicité d’une substance, à laquelle il faut rattacher l’existence ou non d’un antidote. Ainsi, le parathion éthyl, malgré une DL 50 orale aiguë de 3,6 mg/kg, est relativement moins dangereux que le paraquat (DL 50 de 236 mg/kg) car il existe un antidote efficace contre le premier mais aucun contre le second. Il est commun d’affirmer que les pesticides ayant une DL 50 orale inférieure à 50 mg/kg constituent des substances chimiques extrêmement toxiques pour l’homme.

Dans la pratique, il est également important de connaître la DL 50 du produit commercial utilisé. Celle-ci est calculée à partir de la concentration de la matière active dans la formulation au moyen de la formule suivante :

Toxicité de la formulation (en mg ma/kg) = (DL 50 matière active x 100) / % pourcentage de matière active de la formulation

Limite maximale de résidus LMR

LMR (ou « Limite Maximale de Résidus »). Dans le domaine de l’alimentation, un résidu est une substance présente sur ou dans un produit alimentaire, suite à l’application de produits pesticides ou l’utilisation de médicaments vétérinaires. En raison de leur toxicité certains résidus font l’objet de seuils réglementaires dits LMR (ou « Limite Maximale de Résidus »). Au delà de ce seuil, la commercialisation de ce produit n’est plus autorisée.

Il est basé sur les données disponibles, notamment fournies par les fabricants (de pesticides, d’additifs..), ainsi que sur une évaluation de l’AJMT (évaluation de l’Apport Journalier Maximum Théorique du produit concerné). Il s’agit d’éviter qu’un consommateur normal ou moyen n’ingère une quantité de substance active supérieure à la DJA (Dose Journalière Admissible). Tous les produits végétaux et animaux doivent être pris en compte dans ce type d’évaluation, mais les synergies possibles entre différents résidus ne sont pas évaluées.. Ceci pour des rations quotidienne généralement calculées pour un consommateur moyen pesant 60 kg (dans le cas de produits susceptibles d’être ingérés par des enfants, le poids moyen de référence est plus faible (6,2 kg pour les jeunes enfants).